Lundi 2 Août 2010

Ce soir nous sommes là :

Coordonnées :
56° 23,190' N

  5° 31,199' O

Ville :
OBAN
ECOSSE

Commentaires :
Météo couverte mais pas trop de pluie. On continue notre descente vers le sud...




PHOTOS DU JOUR

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GOOD BYE ETHEL !

Nous avons passé une excellente nuit dans ce B&B. La chambre était d’une propreté irréprochable (pas comme nous !).

Une bonne douche chaude, un petit déjeuner avec des céréales, des œufs au bacon, des toasts délicieux… bref la journée démarre bien.

Je laisse Alex « tranquillou » dans la chambre et je file faire notre lessive en ville.

10h30 : il est temps de reprendre la route.

Nous remercions Ethel pour son accueil chaleureux… cette « vieille » dame était vraiment attachante...



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CHÂTEAU D’URQUART… LE RETOUR DE LA VENGEANCE

Souvenez-vous samedi 31 juillet, nous étions arrivés à 17h30 alors que l’accès au château fermait à 17h15. Tentant une manœuvre de contournement, nous nous étions fait éconduire par une écossaise massive que mes arguments n’ont pas su convaincre… Et bien cette fois ci, nous sommes dans les temps !

Ce château est un point d’observation pour tenter d’apercevoir le monstre Nessie, étant donné qu’il surplombe la partie la plus profonde du loch Ness. Et là encore… on a fait « chou blanc »… Mais ce château est très intéressant à visiter.

 « Urquhart » vient de « Airdchartdan » (7ème siècle), signifiant « près du bois » en gaélique. Dès 580, Saint Columba se rendit dans la région, peut être pour faire un peu de tourisme mais surtout pour évangéliser les pictes en se rendant à la cour de leur roi : Bridei.

Alors pour ceux qui ne suivraient pas, les pictes étaient le peuple le plus ancien d’écosse (je fais un peu le malin maintenant que j’ai fait la visite !). Les romains les appelaient « picti » : les hommes peints.

Chemin faisant (sur le Loch Ness car il n’y avait quasiment pas de routes), le brave Saint Columba fût appelé à Urquhart, au chevet d’un noble picte pour lequel ça sentait le sapin ! 


Et effectivement il est arrivé « frolette » pour le baptiser avant que le malheureux ne monte rejoindre le Seigneur… ouf !   

Mais le premier véritable château ne fut construit qu’au début du 13ème siècle.

 
Bon là c’était le quart d’heure culturel mais reprenons la route.

ALLEZ !   UN P’TIT JEU !!!

 

Cherchez l’intrus…

AU PIED DU BEN NEVIS

Nous avons mis le cap sur FORT WILLIAM. C’est une grosse ville ou il y a … un Mac Do !!!

OK je sais ça peut paraitre scandaleux de se faire un Mac Do au beau milieu d’un périple dédié aux légendes celtes mais :

1) MAC DONALD, c’est un nom typiquement écossais

2) MAC DONALD signifie wifi gratuit !   Ce qui me permet de trier mes mails et de mettre à jour ce site pour que ma maman ne s’inquiète pas !

Mais FORT WILLIAM se situe au pied du Ben Nevis. C’est le sommet le plus haut du Royaume-Uni avec 1 344 mètres d'altitude.

Le Ben Nevis est célèbre pour son climat peu clément. Le sommet se glorifie des statistiques suivantes :

- recouvert par les nuages en moyenne 355 jours par an ;

- 261 jours de vent force 8 ou plus en moyenne ;

- 4 500 mm de pluie par an.

 

Bon bah effectivement :

- Le sommet est sous les nuages,

- Il y a du vent,

- Et il pleut…

Bon bah finalement on va p’t’être pas camper là !!!

On se barre !!!


LA ROUTE DES ÎLES

Au départ de FORT WILLIAM démarre une unique route qui mène à la ville de Mallaig. C’est un cul-de-sac de 70 kilomètres !!!

 

Sachant que trois lieux nous intriguaient dans ce cul-de-sac géant :

- Mallaig,

- Le Loch Morar

- et Glenfinnan…

En tout cas moi j’ai adoré emprunter cette route qui borde la mer sur les 20 derniers kilomètres et d’où l’on devine les silhouettes des îles Eigg et Rhum.

 

Et puis, le bout du bout : Mallaig.

C’est de là que partent les ferrys pour la fameuse Île de Skye.

Mallaig est visiblement aussi un petit port de pêche.



LE LOCH MORAR

 

Personnellement c’est le lac qui m’a le plus séduit… j’ai A-DO-Ré !!!

Il a de la gueule ce Loch !!!

 

Ce n’est pas flagrant à la surface mais c’est le loch d’eau douce le plus profond de toute l’Europe. C’est ici que vivrait le monstre Morag. Son nom serait dérivé du nom du Loch Morar et du gaélique écossais Mhorag (prononcé « vorack »).

 

Dans les légendes locales les plus anciennes, Morag est décrit comme l'incarnation de l'esprit du loch sous la forme d'une sirène capable de changer d'apparence, dont l'apparition était un présage de mort pour un membre du clan Gillies. Par la suite, les légendes font plutôt mention d'un kelpie qui aurait habité le lac et aurait convaincu ses victimes de monter sur son dos pour pouvoir les noyer et les manger.

 

Le Morag aurait été observé trente-quatre fois depuis 1887. Parmi les observations les plus célèbres, on compte notamment :

Les habitants les plus âgés du village de Mallaig, voisin du Loch Morar, disent se rappeler d'observations du Morag au début du vingtième siècle. Il existerait également une légende parmi les pêcheurs selon laquelle des créatures poilues ressemblant à des anguilles auraient été pêchées, puis rejetées à l'eau.

 
En 1931, alors que Sir John Hope Glevendon, son frère et leur guide pêchaient dans le lac, quelque chose aurait mordu son appât et l'aurait tiré vers le fond avec une telle force que la ligne et la canne à pêche se seraient brisées. La créature responsable ne pouvait être ni un saumon, car ceux-ci ne mordent pas de cette façon, ni un phoque, car l'animal n'habite pas cette région. Interrogé sur ce qui pouvait avoir fait cela, le guide aurait maugréé quelque chose et dit qu'ils valaient mieux qu'ils rentrent chez eux.

 
Un serpent de six mètres de long aurait été aperçu par neuf personnes depuis un bateau, à l'endroit même ou une créature similaire avait été observée en 1887.

 
En 1969, Duncan McDonnell et William Simpson auraient été attaqué par une créature brune de 7,5 à 9 mètres de long dotées de trois bosses alors qu'ils parcouraient le lac en bateau à moteur et se seraient défendus en lui tirant dessus et en la frappant avec une rame (dans certaines versions, la créature les aurait attaqué après qu'ils lui aient accidentellement tiré dessus.

 
En 1970 et dans les années qui suivirent, le « Loch Ness Investigation Bureau » élargit son champ de recherche pour y inclure le Morag. Dans le cadre de ces recherches, le biologiste marin Neil Bass aperçut une masse sombre dans le loch et appela ces collègues mais, le temps qu'ils arrivent, elle avait disparu et ils ne virent que de très grandes ondes concentriques à la surface du lac.

 
En 1977, M. Lindsay prit deux photographies d'un objet situé à la surface du Loch, présenté comme le Morag. La première photographie montre quelque chose qui ressemble à un dos rond tandis que la seconde montre ce qui semble être deux bosses émergeant de l'eau.

 
En tout cas, le Loch Morag a été le lieu d'un nombre relativement élevé d'observations par rapport au Loch Ness. Et je le répète, le Loch Morar m’a envouté !!!


MAGIQUE OU PAS GLENFINNAN ?

Qu’est ce qui pourrait bien intéresser une jeune fille de 10 ans à GLENFINNAN ???

The Monument ?

C’est ici qu’en 1745 un certain Bonnie Prince Charlie en provenance de Brest est venu faire son malin en voulant restaurer les Stuarts sur le trône d’Angleterre et d’Ecosse… ce monument a été érigé en 1815 en souvenir des 1300 highlanders qui l’ont suivi et qui ont pris une tôle. Bravo l’breton !

Non, ce n’est pas ce qu’elle est venue voir la jeune fille de 10 ans. Mais elle l’a vu quand même.


The church ?

Cette adorable petite église catholique avec vue sur le Loch Shiel.

Non, ce n’est pas non plus ce qu’elle est venue voir la jeune fille de 10 ans. Mais elle l’a vu quand même aussi.

 

Le viaduc ?

Bah oui c’est le célèbre viaduc que l’on voit dans les Harry Potter et sur lequel passe le train à vapeur (qui existe vraiment) qui mène les apprentis sorciers à l’école de POUDLARD (merci Khady pour ces détails techniques) !!!


CAP SUR OBAN MALGRE LA MALEDICTION DE L’ECUREUIL…

 

C’est Jim qui m’a conseillé de visiter Oban (voir samedi 24 au soir), c’est parait-il une ville magnifique. Il est 19h30 et malgré la distance (110 kms environ, soit 2 heures sur les routes écossaises), nous décidons d’y aller directement. En plus, ça nous rapprochera du ferry pour l’Irlande !

 

Comme Alex est fatiguée, elle milite ardemment pour un B&B. Pas de problème par contre nous devons trouver une banque pour faire un retrait, je suis presque à sec (40£).

 

21h20, on arrive sur le port d’Oban. Effectivement ça a l’air mignon. Oh une banque !

Je me gare comme je peux, je me présente au distributeur et là… la malédiction de l’écureuil nous frappe de plein fouet à nouveau !!! (voir journée du 28 juillet). Même malédiction dans un 2ème et 3ème distributeur.

 

Bon bah Alex… désolé pour le B&B, ce soir c’est camping.

 

Comme d’hab’, je monte le campement et Alex fait la popote. On a comme une envie de bouffer de l’écureuil ce soir.

 

Demain grasse matinée.



                                                                                                                                               Retour page d'accueil