Lundi 9 Août 2010

Ce soir nous sommes là :

Coordonnées :
47° 17,637' N

02° 30,648' O

Ville :
LE CROISIC
FRANCE

Commentaires :
Météo : soleil non-stop
Un peu de vent pour rafraichir tout cela.  
Longue pause au Croisic.



PHOTOS DU JOUR


Photo 1

Photo 2



TOUJOURS AR GROAZIG

 

Nous sommes toujours au Croisic.

 

Un petit tour sur la côte sauvage (sud et ouest de la presqu’île) nous permet d’y découvrir deux curiosités :

 

Photo 1 : le rocher de l’Ours qui doit son nom à sa forme qui, effectivement, rappelle celle d’un ours vu de l’arrière droit.

 

Photo 2 : le menhir de la Pierre Longue qui témoigne des premières occupations humaines sur la presqu’île, au néolithique.

 

Les photos en-dessous sont des photos du Croisic coté nord :

 

Le phare se dresse à l'extrémité de la jetée du Tréhic longue de 850 mètres. Il a été construit entre 1839 et 1844.

 

Le Croisic est une presqu’île pour laquelle le passage obligé est la route nationale 171 qui ne ressemble pas du tout aux routes nationales de région parisienne !!!

 

Et cette route nous mène directement vers un petit port charmant à l’architecture typiquement bretonne. Rien à voir avec certains fronts de mer bétonnés et/ou surfaits… moi en tout cas je m’y sens bien.

 

Le Croisic est une petite ville, d'origine très ancienne, dont le port est déjà évoqué par Ptolémée (90 à 168 après JC). Le Croisic possédait une véritable importance, il armait de forts navires, et à toutes les époques de l'histoire du duché de Bretagne, son nom est avantageusement cité.

 

Jusqu'en 1597, le Croisic resta au rang des plus fortes places bretonnes.

 

Les croisicais ont à plusieurs reprises fait preuve de patriotisme et de fidélité aux ducs puis aux rois de France. En 1618, une lettre patente de Louis XIII leur octroie quelques avantages fiscaux pour récompenser « le zèle des Croisicais à défendre, à leurs frais et dépens, le territoire, nous les dispensons de toute solde, impault et subsides... »

 

Au XIXe siècle le Croisic possédait un très joli petit port, très gai, très riant, très animé par un actif va-et-vient de navires caboteurs et de barques de pêche, surtout au moment du passage de la sardine. Les marais salants (bah oui… le fameux sel de Guérande !) et les bains de mer, ces derniers très fréquentés, entretiennent la prospérité de la ville notamment grâce à la bourgeoisie nantaise qui profite de l'arrivée du train au Croisic.

 

Aujourd’hui, par le TGV, Le Croisic et à 3h de la gare Montparnasse… Alors si vous avez un week-end en amoureux allez-y !





LA CONCLUSION DE L’AVENTURE… THE END ???

Après plus de 4.400 kilomètres parcourus en terres celtes, Alexandrine souhaite souffler un peu et passer à des vacances plus conventionnelles. L’exploration de la forêt de Brocéliande attendra un peu, pourquoi ne pas la cumuler avec des vacances en Irlande lors de prochaines vacances ???   Quelque chose me dit qu’Alexandrine retournerait bien faire un tour du coté de DINGLE.

Dès aujourd’hui, au programme : profiter du Croisic, équitation, plage, balades en bateau, glandouille, etc.

Pas de quoi alimenter un site internet !

L’heure est donc au bilan de notre petit périple.

 

En ce qui me concerne, ces vingt jours ont été du pur bonheur. Moi aussi j’ai grandi avec des histoires mystérieuses et des légendes en tête. De Tintin et son île noire, en passant par le monstre du Loch Ness, les jeux de rôle à base de fées, elfes, sorciers, chevaliers, etc., les légendes de Robin des bois, du roi Athur, etc.

 

Et Alexandrine, ma fille, qu’en a-t-elle retiré ?

Alors comme me l’a soufflé une certaine S-------- C---, pourquoi ne pas finir sur une interview de ma petite princesse ?

 

Durant ces trois semaines, quel est le souvenir le plus fantastique ?

Il y en a deux :

Le premier, c’est le dauphin Fungie (voir journée du 6 août). C’est la première fois que je voyais un dauphin, c’était exceptionnel !   En particulier le premier contact, il était juste à coté de nous. Cela faisait peur au début, il faisait un peu la taille du bateau. Mais après, j’étais plus confiante et dès qu’il apparaissait à un endroit, je voulais y aller pour le voir et le prendre en photo.

Le second, ce sont les fées (voir journée du 29 juillet). Lors de notre arrivée au sommet de la colline de Doon Hill près d’Aberfoyle, c’était joli de voir le chêne et tous ces vœux. J’étais émue de voir tous ces gens faire tous ces vœux. Et moi aussi j’ai pu en faire un. Je ne voulais pas pleurer mais mes larmes ont coulé quand même. J’ai trouvé ça beau.

 

Quel est le souvenir le plus pénible ?

Là aussi, il y en a deux :

Le premier c’est quand tu mettais ta vilaine perruque de Rob Roy (voir journée du 31 juillet) et/ou que tu me faisais du chantage du genre « si tu ne fais pas ça, je mets mon chapeau écossais ». Tu me foutais la honte !!!

Le deuxième c’est notre arrivée au camping d’Oban. Je voulais vraiment me faire un B&B ; il était tard, le temps était horrible, j’avais mal au dos et j’étais fatiguée. Mais comme on n’avait plus d’argent, on a dû monter le campement.

  

Si tu pouvais remonter dans le temps, que changerais-tu dans ce périple ?

Quand j’ai trainé des pieds en haut des falaises à DUNCANSBY (journée du 1er août), je n’étais pas motivée et je « chougnais ». Du coup tu m’as mis un coup de pied au cul et nous avons décidé que je t’attende au niveau de la baie où il y avait les phoques pendant que tu marcherais jusqu’aux deux arrêtes rocheuses. J’ai trouvé le temps long et j’ai paniqué. J’ai eu peur qu’on se rate. Je me suis mise à pleurer et à te chercher en criant « papa ! ». J’aurais dû te suivre, on aurait rigolé.

 

Y-a-t-il eu un moment où tu as pris peur ?


Oui, au château de Pendragon (journée du 27 juillet). Lorsque nous explorions le sous-sol de l’une des tours, il y avait un truc bizarre qui sortait du mur, un truc tout gluant et tout biscornu. J’en avais froid dans le dos et j’ai foncé vers la sortie.

 

Quelle a été ta plus grosse rigolade ?

Là j’ai trois souvenirs :

Le premier c’est quand, alors que tu conduisais, tu m’as demandé une des barres «kitkat » géante qu’on avait acheté la veille. Je t’ai dit je les avais déjà mangées. Au début tu ne m’as pas crue et à force de parler je t’ai convaincu. Tu étais dégouté !

Alors j’en ai sorti une du sac en disant « c’est ballot… mais moi j’me fais un kitkat ! ». Je t’ai bien eu ! J’étais pliée de rire.

Le deuxième c’est quand nous sommes tombés en panne d’essence en Irlande (journée du 5 août). Je ne sais pas pourquoi, c’était rigolo. C’était ma première panne d’essence, le fait que l’on doive s’arrêter en pleine campagne, au bord de la route… ça faisait un drôle d’effet.

Et le troisième c’est quand nous sommes presque tombés en panne d’essence en Bretagne. Quand tu as enfin trouvé une station service à Guérande et que nous avions eu plein de problème avec ta carte bleue pendant notre périple, tu as dit « alors là si ma carte bleue ne marche pas, j’me tire une balle dans le slip ». Le ton utilisé et l’expression m’ont bien fait rire… se tirer une balle dans le slip… faut le faire quand même !

 

Par rapport à notre vie de tous les jours qu’est-ce qui t’a le plus surpris ?

Les gens sont plus gentils. Par exemple : les commerçants n’hésitent pas à te faire un prix si tu n’as pas la totalité de la somme. Et les gens rigolent ensemble.


Qu’as-tu appris pendant ces 3 semaines ?

J’ai appris à monter un petit campement, à faire la popote et maintenant je connais les « baked beans »…

 

Trois semaines en terres celtes et voilà ce qu’elle a appris… ah les mômes !!!

Heureusement, j’ai la nette impression qu’elle réalisera bien plus tard ce que cela lui a apporté… un peu comme moi à chaque fois que je mets les pieds au Croisic…



                                                                                                                                               Retour page d'accueil